ÉRIC BRUNEAU

Éric Bruneau, diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada en 2006, a une feuille de route impressionnante à la télévision, au cinéma et au théâtre. C’est André Forcier qui lui offre son premier engagement marquant au cinéma avec le rôle titre de son film Les Etats-Unis d’Albert. Récemment, il a joué dans Aller simple et Faits divers. Le Canada anglais l’a découvert dans les quatre saisons de Coroner (CBC). Au grand écran, il joue entre autres dans les longs métrages Laurence Anyways (Xavier Dolan), Le règne de la beauté et Le triomphe de l’argent (Denys Arcand) et Dreamland (Nicholas Jarecki). 

Éric fait également partie de la distribution de Sugar du réalisateur Vic Sarin, disponible sur Amazon Prime. Nous l’avons vu récemment dans Avant le crash, la première série télé qu’il a coécrite avec Kim Lévesque Lizotte, dans la première série télé réalisée par Xavier Dolan, La nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé qui est présentée au Canada sur Illico et en France sur Canal + et on l’a vu dans Virage - Double faute qu’il a également coécrit avec Louis Morissette et Marie-Hélène Lebeau-Taschereau ainsi que dans Crépuscule pour un tueur de Raymond St-Jean.

RÉMY GIRARD

Au théâtre, à la télévision et au cinéma, l’immense talent de Rémy Girard récolte la faveur du grand public québécois. C’est donc avec bonheur qu’on se souviendra de son personnage de Rémy dans Le Déclin de l’Empire américain et dans Les Invasions barbares, de Lionel Rivard dans Scoop, de Stan dans Les Boys ou de son rôle de papa Bougon dans la télésérie Les Bougon, c’est aussi ça la vie!

Aîné d’une famille de six enfants, Rémy Girard vit son enfance entre Jonquière et Québec. Au secondaire, il fait la rencontre de son grand ami d’aujourd’hui, Normand Chouinard, et fait ses premières armes au théâtre de l’école. À 19 ans, alors qu’il est étudiant en droit, il se joint à la Troupe des Treize de l’Université Laval. Deux ans plus tard, sa rencontre avec Jean Duceppe est décisive : il ne peut taire sa passion pour la scène et plonge tête première dans le métier de comédien. Il s’inscrit au Conservatoire d’art dramatique de Québec et fonde le Théâtre Parminou et le Théâtre du Vieux-Québec, où il écrit, joue, dirige et gère avec ses collègues. Avant de quitter Québec et ses amis en 1980, il fait la rencontre de Denys Arcand. Arrivé à Montréal, il donne des cours à l’École nationale et enchaîne les rôles au théâtre, au petit et au grand écran. En 1985, Le déclin de l’empire américain de Denys Arcand le fait connaître au grand public québécois et en Europe. Entre beaucoup d’autres films dans lesquels on a pu le voir, on peut citer : Incendie (Denis Villeneuve), De père en flic (Émile Gaudreault), Les sept jours du Talion (Podz), Maurice Richard (C. Binamé), Les invasions barbares (D. Arcand) ou encore Un homme et son péché (Binamé), Dans le ventre du dragon (Yves Simoneau). Depuis le début des années 80, Rémy Girard incarne à lui seul une bonne partie de l’imaginaire du cinéma populaire québécois. Il devient un habitué du Théâtre du Rideau Vert, du Théâtre du Nouveau Monde et de la compagnie Jean Duceppe et tourne de plus en plus pour la télévision et le cinéma. Après 30 ans de carrière, Rémy Girard accumule encore les grands rôles, les grands prix et les succès professionnels.

GASTON LEPAGE

C’est en 1970 que Gaston Lepage commence ses premières expériences théâtrales, en se joignant à la troupe du cégep Édouard Montpetit. Entre 1971 et 1974, il approfondit sa formation en étudiant au Conservatoire d’arts dramatiques de Montréal. Il effectue ses débuts en 1974 au Théâtre du Nouveau Monde (TNM) en jouant dans Ubu Roi d’Alfred Jarry, mis en scène par Jean-Pierre Ronfard.

Il participe au tout premier match de la Ligue Nationale d’Improvisation (LNI) en 1977 et, pendant douze saisons régulières et des tournées, il est impliqué dans plus de 500 improvisations. En reconnaissance de sa contribution à la LNI, Gaston Lepage a été intronisé au Temple de la Renommée de l’organisation en 2001. Il incarne le personnage principal dans le premier court-métrage professionnel de Jean-Claude Lauzon, Piwi (1981), qui se voit décerner le Prix du jury au Festival des Films du Monde. Il est un fidèle interprète des films d’André Forcier (d’Au clair de la lune aux Fleurs oubliées ainsi que Kalamazoo, La comtesse de Baton Rouge, Les Etats-Unis d’Albert, Je me souviens ou Coteau rouge) et de Denys Arcand (Jésus de Montréal, Joyeux calvaire, Les invasions barbares, L’âge des ténèbres, Testament). Luc Dionne avec Aurore et Robert Morin avec Que Dieu bénisse l’Amérique font appel à lui comme Léa Pool pour Maman est chez le coiffeur ou Louis Bélanger pour Gaz Bar Blues.

PASCALE MONTPETIT

Actrice d’exception, Pascale Montpetit est présente sur la scène théâtrale, télévisuelle et ciné-matographique du Québec depuis plus de trente ans. Reconnue pour son jeu sensible et incar-né comme pour sa grande polyvalence, elle a conquis les cœurs avec ses rôles dans, entre autres, Ines Pérée, Inat Tendu et Les oranges sont vertes au théâtre, Le cœur au poing et Moïse : l’affaire Roch Thériault au cinéma, ou encore dans des séries comme Blanche ou l’incontournable District 31. Au fil de sa carrière, elle a prêté sa voix distinctive à de nombreuses lectures, notamment pour la chaîne cuturelle de Radio-Canada et, plus récemment, pour l’application OHdio.

MARTIN DUBREUIL

Martin Dubreuil est un acteur autodidacte ayant fait ses premiers pas au début des années 90 où il cumule les rôles dans des courts métrages de tout acabit. ll fait ses débuts professionnels avec le regretté Pierre Falardeau qui lui offre, au début des années 2000, des rôles dans ses trois derniers films: Elvis Gratton II et III et 15 février 1839. Par ailleurs, on peut le voir dans bon nombre de séries télévisées comme, Fatale Station, Victor Lessard, Trop, Les pays d’en haut, Les honorables, Toute la vie. En 2010, il se fait remarquer avec son rôle d’Anthony Lemaire, dans Les sept jours du talion, réalisé par Podz, d’après le roman de Patrick Senécal, pour lequel il est nommé aux Jutra dans la catégorie meilleur acteur de soutien. Puis, toujours en 2010, il est nommé au Prix Genie pour le film 10 et demi, également réalisé par Podz. En 2015, il interprète le rôle de Félix dans le film Félix et Meira, de Maxime Giroux. En 2017, il reçoit le tout premier Prix Hommage du Festival Regard, puis un autre Prix Hommage lui est remis en 2019, cette fois par le Festival Longue vue sur le court, pour sa contribution exemplaire au cinéma de la relève.  Il est à nouveau nommé au Prix Ecrans canadiens en 2019 pour son rôle de Philippe dans La grande noirceur de Maxime Giroux. Toujours en 2019, il décroche l’Iris de la meilleure interprétation masculine - rôle principal pour son interprétation du poète Yves Boisvert dans le film À tous ceux qui ne me lisent pas, de Yan Giroux. En 2020, il est de la distribution des films La contemplation du mystère d’Albéric Aurtenèche et Maria Chapdelaine de Sébastien Pilote. En 2023, Bernard Émond lui confie le rôle principal de Paul-Émile Lemay dans Une femme respectable. La même année il joue dans Soleils Attikamekw réalisée par Chloé Leriche. 

MYLÈNE MACKAY

Diplômée de l’École nationale de théâtre du Canada en 2011, Mylène a su se tailler une place de choix dans le milieu culturel québécois. Elle entame sa carrière avec le rôle de Marilou dans la websérie Les Judas de Ziad Touma pour laquelle elle est nommée aux Gémeaux dans la catégorie Meilleure interprétation pour une série originale – nouveaux médias (2012). Elle a par la suite gagné à ce même gala un prix Gémeaux pour son interprétation d’Amélie dans la populaire série L’Âge adulte de François Jaros (2017). Au petit écran, on a pu voir Mylène dans plus d’une dizaine de séries dont Les Beaux Malaises de Francis Leclerc, Unité 9 de Jean-Philippe Duval, Victor Lessard – Rouge Mémoire de Patrice Sauvé, Faits Divers de Stéphane Lapointe, Ruptures de Mariloup Wolfe ainsi que Mensonges de Sylvain Archambault. Au cinéma, elle se fait remarquer, notamment dans le film à succès Nelly d’Anne Émond. Son interprétation de l’iconique auteure québécoise lui a valu le prix de la Meilleure interprétation – premier rôle féminin au Gala Québec Cinéma (2017). Elle fait également partie de la distribution d’Endorphine, long métrage où elle joue le rôle de Simone. Ce dernier lui a permis d’être nommée aux Prix Écrans Canadiens en 2016 pour la Meilleure interprétation féminine dans un rôle de soutien. Elle interprète le rôle de Marcelle Gauvreau (collaboratrice du frère  Marie-Victorin) dans deux films distinct : Les fleurs oubliées (2029) d’André Forcier et Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles de Lynne Charlebois sorti en juin 2024.

RÉMI BRIDEAU

Rémi Brideau fait ses premières apparitions comme figurant à la télévision dans des séries telles Rupture - saison 5 (2019), Défense d'entrer (2020) ou Fragments, Comme des têtes pas de poule (2022). Au cinéma il est un servant de messe dans le film Au revoir le bonheur de Ken Scott (2020). Il a également participé à des films publicitaires pour Le Children's Hospital, le ministère de l'Environnement ou le Groupe Dallaire. Avec Ababouiné, il obtient son premier rôle important.

MAÏLA VALENTIR

En 2023, Maïla Valentir a suivi des Cours de théâtre avec Dominique Lamy de l’École de théâtre du vieux St-Eustache puis une session de coaching privé avec Anik Lefebvre avant de se perfectionner au jeu devant la caméra avec Myriam Guimond. En 2024, elle suit une formation de jeu devant la caméra avec Myriam Guimond. Ababouiné est son premier rôle au cinéma.

LILOU ROY-LANOUETTE

Lilou est une jeune actrice qui décroche son premier rôle principal dans un long-métrage dès sa toute première audition à seulement 7 ans avec Jouliks de Mariloup Wolfe. Elle enchaîne ensuite les premiers rôles tant au grand qu’au petit écran, aussi bien en français (Rodéo de Joëlle Desjardins-Paquette) qu’en anglais (To catch a killei de Damian Szifron), et obtient de nombreuses nominations dont celle de révélation de l’année au prix IRIS à seulement 9 ans.

DONALD PILON

Donald Pilon s’est imposé au cinéma et a aussi développé de nombreux personnages à la télévision. 1968 marque le début d’une fructueuse collaboration avec le réalisateur Gilles Carle : il jouera dans huit de ses films, dont Le viol d’une jeune fille douce, Red, Les mâles et La vraie nature de Bernadette, pour lequel il sera en nomination au Festival de Cannes. Il a également tourné avec Claude Fournier, Jean-Claude Labrecque, Denys Arcand, André Forcier, Denise Filiatrault et Jean-François Pouliot (La grande séduction). Il incarne le personnage de Rodney Poulliot dans Les fleurs oubliées, le précédent long métrage d’André Forcier.

Il a contribué à d’importantes séries télévisées telles que Jamais deux sans toi, Le retour, Le cœur découvert, Détect. inc. et Les invincibles. Au théâtre, on l’a vu, entres autres, dans Assorted Candies, Piège pour un homme seul, Le spot idéal, La cage aux folles et Haute fidélité.

Il a été président de l’Académie du cinéma et de la télévision.

RÉAL BOSSÉ

Réal Bossé a reçu diverses formations complémentaires qui ont contribué à développer ses aptitudes, tant au niveau vocal que gestuel. De 1984 à 1986, il a participé à un stage d’interprétation et voix au Théâtre-Espace la Veillée sous la direction de Théo Spishalski et Élizabeth Albahaca De 1987 à 1991, il a reçu une formation de mime corporel à l’École de mime corporel de Montréal sous la direction artistique de Jean Asselin et Denise Boulanger. Depuis sa sortie de l’École supérieure de théâtre de l’UQÀM, Réal Bossé a collaboré à une dizaine de productions d’OMNIBUS le corps du théâtre comme interprète et metteur en scène. Il mène aujourd’hui une brillante carrière tant au théâtre (Antarktikos, Dans la tête de Proust) qu’au cinéma (La grande séduction, Gaz Bar Blues, Continental, un film sans fusil, Embrasse-moi comme tu m’aimes, Dérive) et à la télévision (Dans une galaxie près de chez vous, 19-2, lol) En plus d’être un comédien polyvalent, Réal est un improvisateur hors pair. Il fait carrière dans la LNI depuis plus de 20 ans déjà. En 2014, Réal Bossé accepte d'assurer la codirection artistique d'OMNIBUS, qu'il partage avec Sylvie Moreau et Jean Asselin, le fondateur de la compagnie.

Au théâtre, il a fait la mise en scène des combats de L’Odyssée de Homère présenté au C.N.A. en janvier 2000, au T.N.M. en février 2000 et au Théâtre Maisonneuve de la PdA en 2003, avec un succès notable. De 2011 à 2015, il participe la série télévisée 19-2 qu’il a créée avec Claude Legault, dans laquelle il incarne un policier nommé Nicolaï Berroff et qui rencontre un très grand succès. Tout récemment, il décide d’effectuer un changement majeur dans sa vie et démarre une entreprise de formations en forêt. Pour marquer le coup, la première cohorte composée de six candidats qui ont été les premiers à suivre la formation de Réal, savamment baptisée Natures humaines, a exceptionnellement été suivie par une équipe de tournage et ce sont 6 épisodes de 20 minutes scénarisés et réalisés par Andréanne Théberge qui ont été sur ICI TOU.TV fin janvier 2024.

STÉPHANE CRÊTE

Artiste transdisciplinaire, auteur, homme de théâtre et performeur, Stéphane Crête étonne par son parcours atypique. Il navigue avec autant d’aisance dans les productions grand public (Sans rendez-vous, Dans une galaxie près de chez vous, Rue King, Séquelles, Jeune Juliette, etc.) que dans le théâtre expérimental ou l’animation de cabarets de la scène underground montréalaise. «Bien faire et se tenir en joie», son huitième ouvrage, a été publié aux Éditions Somme toute en 2023.